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Ghana

Le Ghana se classe 112e sur 181 pays selon l'Indice mondial d'adaptation de Notre Dame 2024, ce qui souligne sa grande vulnérabilité au changement climatique. Ce classement reflète l'exposition du pays et sa capacité d'adaptation limitée, ce qui renforce l'urgence d'investir de manière ciblée dans la résilience et la préparation au changement climatique dans des secteurs clés.


Le Ghana produit de l'électricité à partir de l'hydroélectricité, des combustibles fossiles et des énergies renouvelables telles que l'éolien et le solaire. Les sources conventionnelles représentent environ 68,8 % du mix de production, suivies de l'hydroélectricité avec 29,1 % et des énergies renouvelables restantes avec 2,1 %. Le mix de production actuel du Ghana est à près de 40 % bas carbone, avec 39 % d'hydroélectricité et 0,5 % d'énergie solaire. Cependant, la loi sur les énergies renouvelables (832) ne considérait pas initialement les projets hydroélectriques de plus de 100 MW comme des énergies renouvelables.


Le gouvernement met activement en œuvre le Cadre national de transition énergétique du Ghana, jetant ainsi les bases d'un avenir sobre en carbone. Une réforme institutionnelle clé comprend le changement de nom du ministère de l'Énergie en ministère de l'Énergie et de la Transition écologique. Le ministère travaille à la création d'un Fonds d'investissement pour les énergies renouvelables afin de fournir des capitaux publics essentiels pour attirer les investissements privés dans des projets d'énergie propre.


Financement climatique et initiatives nationales


Le financement climatique du Ghana repose principalement sur des fonds publics, les subventions jouant un rôle prépondérant. La participation du secteur privé est limitée, ne contribuant actuellement qu'à 13 % du financement climatique total. Cependant, des signes précurseurs de progrès apparaissent. La récente reconnaissance d'Ecobank Ghana par le Fonds vert pour le climat suggère un potentiel croissant du secteur financier national pour mobiliser des ressources en faveur des investissements liés au climat.


Plus de la moitié des flux financiers liés au climat sont destinés au secteur de l'énergie et à des secteurs comme l'agriculture et la foresterie. Parmi les principaux programmes figurent :


  • SUNREF Ghana : Un partenariat de financement entre l'Agence française de développement et la GCB Bank, soutenu par l'Union européenne, fournit des prêts et un soutien technique aux entreprises et aux ménages pour des projets d'énergie renouvelable et d'efficacité énergétique.

  • Programme d’adoption de l’énergie solaire : un programme cofinancé et mis en œuvre par Ecobank Ghana offre un financement concessionnel pour aider les petites entreprises et les ménages à installer des systèmes d’énergie solaire.

  • Programme de développement des énergies renouvelables : soutenu par la Banque africaine de développement, les Fonds d’investissement pour le climat et le gouvernement suisse, ce programme soutient les systèmes solaires hors réseau, les mini-réseaux et les installations solaires pour les zones urbaines et périurbaines.


Les défis de la mise à l'échelle des énergies renouvelables


Le Ghana s'est fixé comme objectif d'atteindre 10 % d'énergies renouvelables (hors hydroélectricité) dans son mix énergétique national d'ici 2030, ce qui témoigne d'un secteur encore en phase de croissance. Plusieurs obstacles freinent les progrès :


  • Taille du projet : de nombreux projets d’énergie renouvelable sont trop petits pour attirer des investisseurs à grande échelle.

  • Conditions de financement défavorables : la plupart des prêts disponibles ont des périodes de remboursement courtes et des taux d’intérêt élevés, tandis que les projets d’énergie renouvelable nécessitent généralement un financement à plus long terme et à moindre coût.

  • Manque d’expertise technique : les institutions financières manquent souvent des connaissances nécessaires pour évaluer et soutenir les investissements dans les énergies renouvelables.

  • Processus réglementaire complexe : malgré les politiques de soutien aux énergies renouvelables, les investisseurs doivent traiter avec de multiples agences et des systèmes d’approbation non coordonnés.


Il est essentiel de répondre à ces problèmes par une réglementation simplifiée, un financement mixte et un renforcement des capacités locales pour faire avancer la transition énergétique du Ghana.


Le rôle du Parlement


Le Ghana mène des réformes majeures, notamment une initiative d'économie 24 heures sur 24 qui stimulera la demande énergétique. Répondre durablement à cette demande nécessite une expansion rapide des énergies renouvelables afin d'améliorer l'accès et la sécurité énergétiques.


Les parlementaires ont un rôle croissant à jouer dans la localisation de l'action climatique, notamment par la création de zones de développement vert alignées sur la stratégie énergétique et climatique à long terme du Ghana. Dans ce cadre, le Ghana participe à l'initiative « Parlement pour le financement climatique ». Ce projet aide les législateurs à mener des réformes du financement climatique, à faire progresser la budgétisation climatique et à garantir l'alignement des flux financiers sur les priorités nationales de développement.

Projets dans ce pays

Il n'y a pas de projets actifs dans ce pays.

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